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L'avenir des déchets ménagers en France

L'avenir des déchets ménagers en France
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20 janvier 2007

GLOSSAIRE

GLOSSAIRE

   

Biodégradation :

Processus selon lequel des composés chimiques sont détruits par des organismes vivants.

Biogaz :

Gaz résultant du processus de dégradation biologique des matières organiques en l’absence d’oxygène. Il contient une forte proportion de méthane (50 %) et possède donc un fort potentiel calorifique et énergétique. Il doit être capté pour éviter les nuisances dues aux odeurs et pour contribuer à diminuer à l’effet de serre. Une fois capté, il peut être valorisé car il constitue une source d'énergie.

Déchet ultime :

C’est le résultant ou non du traitement d'un déchet, qui n'est plus susceptible d'être traité. Les ordures ménagères ne pouvant être ni recyclées, ni récupérées, ni valorisées en font partie.

Lixiviats :

Lors de leur stockage et sous l’action de l’eau de pluie et de la fermentation naturelle, les déchets produisent une fraction liquide appelée « lixiviats ». Riches en matière organique et en éléments traces, ces lixiviats ne peuvent être rejetés directement dans le milieu naturel et doivent être soigneusement collectés et traités.

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12 janvier 2007

CONCLUSION

CONCLUSION

 

 

Ainsi que nous venons de vous l’exposer, il existe plusieurs solutions mises en œuvre pour limiter les déchets ménagers. La plus simple et la plus économique est sûrement l’opération « zéro déchet », qui propose la réduction des déchets à la source et leur réutilisation.

Cependant, c’est également la plus difficile à appliquer, chaque français, même avec la meilleure volonté, produira toujours des déchets dont une partie ne sera pas valorisable.

Le tri sélectif n’est qu’une autre possibilité qui se base aussi sur les efforts de chacun d’entre nous.

L’enfouissement et l’incinération des déchets permettent également la production d’énergie mais génèrent aussi de la pollution et des maladies qui touchent le voisinage.

Une participation active des français (par le tri ou la réduction des déchets) s’impose pour améliorer notre environnement.

Le citoyen français est certes concerné. Nous ne sommes pas seuls sur la planète, l’ensemble des populations doit se mobiliser, toutes les entreprises également.

Il faut agir à un niveau individuel et collectif.

   

   

Informations complémentaires : voir le site de la CNIID :

http://www.dailymotion.com/video/xfo5q_des-dechets-a-menager-cniid

12 janvier 2007

III -

III - Les autres solutions

Aujourd’hui 40% des déchets sont incinérés et 40% sont mis à la décharge. Peut-on dire que ces solutions sont favorables à l’environnement ?

1 - L’incinération des déchets

a - Qu’est-ce que l’incinération

Lorsqu’on ne peut pas recycler un produit, on le traite par incinération. L’incinération permet la destruction des déchets par le feu. Cette technique est utilisée pour deux raisons :

- c’est une méthode qui permet d’éliminer les déchets ;

- elle permet de produire de l’énergie.

Aujourd’hui, 40 % de nos déchets ménagers sont traités par incinération.

L’incinération a été crée dans les années 1960 pour permettre la suppression des déchets. Elle s’opposait au recyclage des déchets, car le recyclage pouvait laisser aux déchets leur caractère polluant.

 

 

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Les incinérateurs actifs en France

 

 

La France est le premier pays européen qui possède le plus grand nombre d’incinérateurs.

b - Avantages et inconvénients de l’incinération

    

Avantages

L’incinération est une valorisation énergétique et joue un rôle dans la chaîne de gestion des déchets en contribuant à réduire les aires de stockage des déchets. L’objectif est d’utiliser les déchets comme combustibles pour produire de la chaleur qui sera transformée en vapeur et en électricité afin d’alimenter des réseaux de chaleur ou de chauffage, d’où une diminution de la consommation de charbon et de pétrole.

L’incinération produit des résidus ultimes comme les mâchefers (résidus solides) et les cendres. Les cendres sont stockées après être rendues inertes, tandis que les mâchefers sont de plus en plus réutilisés, par exemple comme remblai pour la construction des routes.

Inconvénients

L’incinération apporte plus de problèmes qu’elle n’en résout, elle est dangereuse pour l’environnement. En effet, les incinérateurs ne permettent pas la disparition totale des déchets, car ceux-ci ressortent majoritairement sous forme gazeuse (les incinérateurs émettent beaucoup de CO2, ce qui aggrave l’effet de serre). Ces déchets deviennent nocifs et toxiques pour l’environnement. Les incinérateurs empoisonnent l’air, le sol et l’eau avec des polluants persistants et mortels.

Il existe de nombreux opposants à l’incinération qui préfèrent le projet « zéro déchet », bien moins polluant.

Une autre conséquence de l’incinération est la maladie du cancer qui touche la population voisine.

L’incinération n’est pas la technique idéale pour supprimer les déchets, c'est une technologie coûteuse et polluante.

2 - L’enfouissement des déchets

Les centres d’enfouissement ne prennent en charge que les déchets ultimes. Les centres de stockage de déchets ultimes (CSDU classe 2) sont des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation préfectorale.

Ils sont autorisés à recevoir:

- les déchets ménagers dont la partie valorisable a été retirée ;
- les déchets industriels banals dont la partie valorisable a été retirée ;
- les résidus de traitement et de valorisation des ordures ménagères.

 

 

decharge

20 000 tonnes de déchets ultimes sont enfouies par an.

   

Ces installations très réglementées doivent être situées à une distance minimale des zones habitées ou sensibles (zones de prélèvement d'eau par exemple) et implantées dans un site avec un sol imperméable, renforcée par l'utilisation de diverses membranes.

Un CSDU est divisé en casiers (volumes délimités par une digue stable et étanche) dont la géométrie permet d'éviter les débordements d'un casier à un autre. Le fond et les flancs des casiers sont munis d'une membrane (mélange de fibres textiles) surmontée d'un drainage.

Pour limiter l'action de l'eau sur les déchets, des fossés détournent les eaux pluviales.

Les déchets (compactage, broyage) sont stockés en fonction de leur nature et de leur comportement.

La durée d'exploitation d'un site est d’environ une vingtaine d'années ; pour toute partie couverte, un plan de réhabilitation doit être prévu pour une période d'au moins 30 ans après la fermeture du site.

Le site est fermé par une clôture et peut être équipé à l'entrée d'un portique de détection de la radioactivité.

Centre_d_enfouissement

Le centre d'enfouissement

Les déchets collectés en déchèterie ne pouvant être valorisés sont stockés dans un Centre d’Enfouissement Technique (CET). Leur fermentation permet de récupérer du biogaz*, Les CET sont soumis à des normes environnementales renforcées pour éviter toute pollution du milieu naturel par infiltration et pour garantir une parfaite réhabilitation du site après son exploitation (en moyenne 10 ans).

Aménagement du CET pour confiner le site et protéger l’environnement des infiltrations :

1 - Une barrière de sécurité naturelle en argile de 5 mètres, une barrière géo-textile haute résistance, 3 autres couches de protection (membrane plastique, membrane géotextile, pierre concassée) ;

2 - Stockage dans des alvéoles au sein du centre d’enfouissement technique ;

3 - Récupération et traitement des lixiviats* ;

4 - Fermentation des déchets qui produisent du biogaz. Il est récupéré et valorisé soit par Gaz de France (après avoir été lavé et épuré), soit en étant brûlé sur le site pour récupérer de l’énergie (chaleur ou électricité) ;

5 - Contrôles environnementaux durant l’exploitation et pendant 30 ans à l’issue de l’exploitation ; 

6 - Réhabilitation : à mesure que les alvéoles sont remplies, elles sont recouvertes et revégétalisées.

      

Avantages

    

Les sites d’enfouissement peuvent devenir une ressource, non seulement à des fins de récupération des gaz, mais aussi comme aires de loisirs après leur fermeture.

La récupération de matières utiles des sites d’enfouissement pourrait également être une option à l’avenir.

Inconvénients

Les lixiviats, vecteurs de pollution
Au contact des lixiviats, les eaux de surface et les eaux souterraines se dégradent. La pollution des eaux souterraines est le résultat de l'infiltration et de la diffusion des lixiviats en sous-sol fissuré. La pollution des eaux de surface peut résulter du débordement et de l'écoulement des bassins de stockage des lixiviats dans le réseau hydrographique.

Impact sanitaire des décharges
Le biogaz a un impact sur la population voisine, il provoque une diminution des défenses immunitaires et donc la possibilité d’avoir un cancer. Le biogaz, constitué en partie de composés nocifs dont certains peuvent se révéler toxiques, peut déclencher ces symptômes.

Métaux lourds et incidence sur la santé
Les métaux lourds présents dans les lixiviats peuvent être à l'origine d'une pollution et avoir de graves conséquences sur la santé. En effet, le plomb (éléments électriques, piles...) et le mercure (thermomètres, baromètres...) sont capables de perturber le développement normal des individus. Pour éviter la dispersion de ces polluants dans la nature, il faudrait en réduire l’utilisation et les remplacer, comme cela a été fait pour le mercure dans les thermomètres

En fin de compte, la mise en décharge ne semble pas une solution totalement fiable en ce qui concerne la protection de la nature et de la santé humaine. Les centres d’enfouissement nuisent à la population voisine et polluent l’environnement. Les avantages qui résultent de cette technique n’en sont que minimes.

12 janvier 2007

II -

II - Une solution : le recyclage

1 - Biodégradation d’un déchet

La terre n’est pas une poubelle et pourtant, nous rejetons ou voyons nos concitoyens jeter des déchets dans la nature.

    

    

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Biodégradation* d'un pneu en caoutchouc : plus de 100 ans pour disparaître

 

   

Combien de temps mettent-ils à disparaître?

- Mouchoir en papier : 3 mois
- Journal : 3 à 12 mois
- Allumette : 6 mois
- Peau de fruit : 3 mois à 2 ans
- Ticket de bus ou de métro : 1 an
- Mégot de cigarette : 1 à 5 ans
- Papier de bonbon : 5 ans
- Chewing-gum : 5 ans
- Briquet en plastique : 100 ans
- Pneu en caoutchouc : plus de 100 ans
- Boîte, canette en aluminium : 100 à 500 ans
- Sac, gobelet, bouteille en plastique : 100 à 1000 ans
- Carte téléphonique : 1000 ans
- Forfaits de ski : 1000 ans
- Verre : 4000 ans
- Pile au mercure : durée de vie éternelle

Bien que petites, les piles et les accumulateurs la part la plus polluante de nos déchets car elles ont une forte teneur en métaux lourds. Il est primordial de les trier des autres déchets pour notre environnement. Leur recyclage permet de récupérer du ferromanganèse, du zinc, des scories (utilisées dans la construction) et du mercure. Pour cela il existe des corbeilles spéciales dans les magasins.

Le recyclage, qui constitue le dernier volet de cette politique de prévention, permet d’économiser les matières premières en transformant et en réintroduisant les matériaux dans le circuit économique plutôt que de les brûler ou de les enfouir.

      

2 - Le recyclage des déchets

Le recyclage est une technique de réutilisation des déchets basée sur le tri collectif de la population. Depuis 1994, ce tri est obligatoire pour chaque français. Malgré tout, 33% des déchets ménagers en France sont mal triés.

 

a - Fonctionnement

Le terme recycler est le troisième élément, après réduire et réutiliser, dans la stratégie dite des trois R, car le recyclage exige de nouvelles ressources pour la fabrication et le transport.

Les trois R constituent une stratégie de gestion des produits en fin de vie et des déchets qui en découlent, visant à :

-Réduire la quantité de produits qui arrivent en fin de vie ;

-Réutiliser des produits ou certaines de leurs parties ;

-Recycler les matières premières.

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Pour trier les déchets, il existe 4 types de conteneurs pour chaque type d’ordures.

    

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Le conteneur jaune accepte les matières plastiques tels que les bouteilles et les flacons ; le conteneur bleu accepte les papiers et les journaux ; le vert accepte quant à lui le verre. Lorsqu’une personne ne sait pas ou mettre ses déchets elle peut les mettre dans le dernier conteneur (marron).

Le tri sélectif peut aussi se faire avec des poubelles.

      

      

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b - Avantages et inconvénients du recyclage

Avantages

Les bénéfices économiques et environnementaux du recyclage sont considérables : il permet de protéger les ressources, de réduire les déchets, de créer des emplois, de protéger la nature et d'économiser les matières premières.

   

Lorsque le produit est principalement composé d'une ou de plusieurs matières premières facilement réutilisables, on peut le collecter à cette fin. Par exemple :

    

- la refonte des bouteilles en verre pour en faire des neuves ;

- le papier et le carton, après le tri, peuvent être recyclé pour en produire d'autres ;

- les pneus hors d'usage sont utilisés pour produire des bacs à fleurs, des tréteaux, des panneaux d'insonorisation ;

- l'aluminium récupéré est utilisé pour produire des canettes, du papier d'emballage, des constituants d'automobile ;

- l'acier récupéré est utilisé pour produire des pièces de moteur, des outils, des boîtes de conserve ;

- les plastiques récupérés sont utilisés pour produire des sacs, des récipients et des couvercles pour produits non alimentaires, des meubles de jardin, des vêtements, des jouets ;

- l’eau est traitée dans des stations d’épuration et devient réutilisable.

       

De plus, le recyclage entraîne une hausse des bénéfices : trier les déchets peut rapporter de l’argent aux communes.

      

Inconvénients

Le recyclage est basé sur le tri collectif de la population. Or, certaines personnes ne trient pas suffisamment leurs déchets ou les trient mal : à Lyon, les déchets sont mal triés et la pollution est plus importante. En fait, le recyclage peut déresponsabiliser les personnes lorsqu'il rend banal le geste de jeter : "ce n'est pas grave, ça se recycle !"

       

      

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Cependant, il est possible de remédier à ce problème en sanctionnant la population :

par exemple, les tris sont meilleurs à Lille, car les éboueurs ne ramassent pas les poubelles mal triées.

   

Le recyclage permet la réutilisation des déchets, mais à cause des erreurs de tri des personnes, il n’est pas suffisant pour contrer l’augmentation de la production des déchets. Il faut donc trouver des moyens de suppression de ces déchets mal triés.

   

Pour certains types de produits, la qualité de la matière première est modifiée par la récupération de celle-ci dans les produits recyclés. Par exemple, le recyclage du papier donne des fibres de papier plus courtes et un papier de moins bonne qualité (ce qui ne permet qu'une dizaine de recyclages successifs). Autre exemple, le recyclage de certaines matières plastiques contaminées par des polluants ne permet plus de les utiliser pour en faire des emballages alimentaires.

    

Cependant, pour la plupart des matières premières contenues dans les déchets (métaux, verre, certains plastiques), les qualités sont conservées au travers du processus de recyclage, permettant un recyclage quasi illimité de celles-ci.

12 janvier 2007

I -

I - Le problème de l’élimination des déchets ménagers

1 - Qu’est-ce qu’un déchet ménager ?

a - Le classement des déchets

On peut distinguer les déchets suivant la nature du danger qu’ils font courir à l’environnement. On définit 3 classes pour l’ensemble des déchets.

Classe 1 :

Cette classe regroupe les déchets dangereux et les déchets industriels spéciaux (DIS). Un déchet est dit dangereux quand il contient des éléments polluants en concentration plus ou moins forte. Les déchets industriels spéciaux (DIS) sont les déchets dangereux autres que les déchets d'emballages.

Ces déchets sont déposés dans des centres de stockage de déchets dangereux (CSD classe 1). Un CSD est une installation d'élimination de déchets dangereux par dépôt ou enfouissement sur ou dans la terre.

Pour accepter ces déchets, il faut plusieurs niveaux de vérification.

Classe 2 :

Cette classe regroupe les déchets industriels banals (DIB), constitués de papiers, plastiques, cartons, bois, produits par des activités industrielles et commerciales ainsi que les déchets ménagers.

Ces déchets sont éliminés dans des centres de stockage de déchets non dangereux (CSD classe 2). L’élimination des déchets non dangereux se fait également par dépôt ou enfouissement sur ou dans la terre.

Classe 3 :

Cette classe est constituée en général de déchets qui sont des éléments minéraux stables ou inertes. Ces déchets ne se décomposent pas, ne brûlent pas et ne produisent aucune autre réaction physique, chimique ou biologique qui peut nuire à l'environnement. Ils résultent de certaines activités d’extractions minières ou de débris de démolition (terre, gravats, sables…). Ils peuvent être utilisés pour le remblaiement et les travaux routiers.

Ces déchets vont dans un centre de stockage de déchets inertes (CSD classe 3).

b - Le déchet ménager

Les déchets ménagers (ou ordures ménagères) regroupent les déchets issus de l’activité domestique des ménages pris en compte par les collectes usuelles ou sélectives. Ils représentent environ 60 % des déchets municipaux dont l’élimination relève de la compétence des communes. En France, chaque personne produit en moyenne 400 kg de déchets ménagers par an.

Les déchets ménagers font partie de la classe 2.

Depuis le 1er juillet 2002, les installations d'élimination des déchets par stockage ne sont autorisées à accueillir que des déchets ultimes*.

Connaître « l'avenir des déchets ménagers », c’est étudier les différents moyens de traitement mis en œuvre pour leur recyclage ou pour limiter leur impact sur notre environnement.

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Le poids de nos déchets ménagers a doublé en 20 ans

2 - L’objectif « zéro déchet »

L’objectif « Zéro Déchet » se caractérise par la volonté d’adopter une vision nouvelle sur la nature et le devenir des déchets. Il tend vers l’élimination des déchets à la source et à tous les niveaux de la chaîne. La logique est de fonctionner en boucle fermée afin de limiter au maximum l’exploitation des ressources non renouvelables ainsi que les rejets dans le sol, l’air et l’eau. Cela signifie chercher à réutiliser les matériaux dans la production.

Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas, c’est pour cela que l’opération « zéro déchet » existe.

Ce projet devrait permettre au fur et à mesure la fermeture des incinérateurs en fonctionnement, des milliers de décharges non autorisées, et ne rejeter dans les décharges autorisées que les déchets dits « ultimes » et enfin ne produire que des matières premières.

Il faut classer nos ordures en plusieurs catégories :

- les évitables ;
- les réutilisables ;
- les compostables ;
- les recyclables ;
- les toxiques ;
- les ultimes.

Une limitation effective de nos déchets commence par des gestes simples, individuels et quotidiens, il est nécessaire de :

- refuser les sacs plastiques en apportant un sac personnel réutilisable (panier, caddie, sac en tissu...) ;

- ne pas acheter de produits en portions individuelles ou en doses (riz en sachets pré-dosés, sucre en dosettes, biscuits en sachets individuels, thé en sachets...). Le café en mini doses, par exemple, utilise 10 fois plus d’emballages qu’en paquet de 250g ! ;

- éviter les produits jetables tels que rasoirs, stylos, lingettes nettoyantes, vaisselle jetable, appareils photos... ;

- boire l’eau du robinet plutôt que l’acheter en bouteille plastique ;

- limiter le recours systématique aux piles qui sont à l’origine d’une importante pollution en optant plutôt pour des piles rechargeables ;

- privilégier l’utilisation de produits naturels sans substances chimiques se substituant aux produits d’entretien comme l’eau de javel, les insecticides ;

- privilégier des matériaux naturels en évitant au maximum les produits synthétiques.

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La stratégie Zéro Déchet s’appuie sur la responsabilité du producteur, qui doit assumer une responsabilité du cycle de vie de ses produits.

Si un produit et son emballage ne peuvent être réutilisés, recyclés ou compostés, le producteur doit être responsable de leur collecte et de leur gestion en fin de vie. Les producteurs devront alors concevoir des produits réutilisables et recyclables.

Le projet « zéro déchet » est un moyen efficace de stopper la pollution de l’environnement. Il permet de mobiliser la population en nous montrant des procédés économiques simples. Cependant, l’impossibilité de produire 0 déchet oblige à proposer d’autres solutions.

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12 janvier 2007

SOMMAIRE

SOMMAIRE

 

 

I - Le problème de l’élimination des déchets ménagers

1 - Qu’est-ce qu’un déchet ménager ?

      a - Le classement des déchets

      b - Le déchet ménager

 

2 - L’objectif « zéro déchet »

 

 

II - Une solution : le recyclage

1 - Biodégradation d’un déchet

2 - Le recyclage des déchets

 

 

III - Les autres solutions

1 - L’incinération des déchets

      a - Qu’est-ce que l’incinération ?

      b - Une technique favorable à la pollution de l’environnement

 

2 - L’enfouissement des déchets

      a - Qu’est-ce qu’un déchet ultime ?

      b - Fonctionnement d’un centre d’enfouissement

      c - Les problèmes liés à l’environnement

10 janvier 2007

INTRODUCTION

INTRODUCTION

 

 

La gestion des déchets est un problème actuel et un enjeu essentiel pour notre avenir et celui de la planète. En effet, si des problèmes tels que la pollution ou le gaspillage des ressources constituent une menace pour l’environnement, la mauvaise gestion des ordures participe aussi à sa dégradation.

En moyenne, chaque français produit 360 kg de déchets par an, ce qui correspond à 1,5 tonne de déchets pour une famille de quatre personnes.

L’objectif à atteindre serait évidemment la suppression des déchets ménagers pour sauvegarder l’environnement dans lequel nous vivons. Nous allons vous présenter les techniques actuellement utilisées afin d’assurer le devenir des déchets ménagers :

la réduction de la production des déchets, le recyclage, l’incinération ou encore l’enfouissement.

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